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Fatah Sebback sélectionné aux Championnats du monde de handikaraté en novembre 2014

 

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Article de la FFKaraté :

La Direction Technique Nationale de la FFKDA a sélectionné 3 athlètes qui participeront à la première édition des Championnats du Monde handi karaté organisés par la WKF. Jordan Fonteney, Gilles Kolfenter et Fatah Sebbak représenteront donc la France à Brême du 5 au 9 novembre 2014.

Patrick Rosso, le directeur technique national, explique : ” Avec le soutien d’Alain Georgeon (Responsable de la Commission Nationale – Public handicapé), nous avons établi  la sélection par rapport aux résultats des différentes épreuves nationales organisées sur le territoire par la FFKDA. Nous aurons donc trois représentants tricolores de bon niveau en Allemagne, à l’occasion de ce premier championnat du Monde handi karaté !”

  • LA SELECTION 

Jordan FONTENEY 
Né le 25/10/1994
Club : Sampai karaté Toulon
Ligue : Côte d’Azur

Gilles KOLFENTER
Né le 15/09/1965
Club : Karaté Shutokai Coulommiers
Ligue : Seine et Marne

Fatah SEBBAK 
Né le 29/09/1978
Club : Jonetsu Karatedo Iaido Jacou
Ligue : Languedoc-Roussillon

 

  • ENTRETIEN avec Fatah Sebbak

Fatah Sebbak (Ceinture Noire 3ème Dan)  nous livre ses première impressions, lui qui a appris à maitriser la discipline dans un fauteuil alors qu’il avait débuté la pratique en tant que valide.

Fatah, que représente le karaté pour vous ?
J’ai commencé le karaté à l’âge de 8 ans en Algérie, en tant que valide. En 2004, après mon accident  j’ai décidé de reprendre cette discipline mais cette fois en fauteuil. Le karaté représente une véritable passion et quelque part, si je suis vivant aujourd’hui, c’est un peu grâce au karaté qui m’a  énormément aidé tant sur le plan physique que mental. Au début, le handi-karaté ça n’existait pas. Lorsque j’ai appris que ça commençait à se développer j’ai repris la discipline et j’ai commencé à l’adapter par rapport à mon handicap.

Quelles sont les différences entre le karaté pour valide et le karaté pour vous en fauteuil ?
Il y en a très peu. Mon avantage c’est d’avoir connu le karaté en tant que valide donc automatiquement j’arrive à l’imaginer avec cette nouvelle situation. En revanche il faut sans cesse adapter la pratique. Je pars du karaté pour valide et ensuite je vois ce que je peux en faire.

Quand vous avez repris, aviez-vous un objectif de compétition ?
Au début je ne voulais pas forcément faire de la compétition. C’était avant tout un loisir et comme je vous l’ai dit, le karaté c’est toute ma vie. Ensuite c’est vrai qu’il y avait ce projet de développer la discipline en compétition, mais c’est arrivé bien après. Au début de ma pratique je faisais de la compétition donc je me suis dit pourquoi ne pas en faire aussi en fauteuil. On voit que dans d’autres sports tout se passe très bien … alors pourquoi pas en karaté ?!

Vous êtes trois athlètes sélectionnés, pouvez- vous nous en dire plus sur vos objectifs ?
Effectivement nous serons trois à représenter la France, avec une personne dans chacune des catégories. L’objectif est d’aller chercher des médailles et pourquoi pas l’or. Si on part en Allemagne c’est pour gagner. Aux Championnats du Monde à Bercy, j’étais déçu de ne pas participer à cette compétition test qui avait été réalisée. Par contre, étant présent dans les tribunes, ça m’a permis de voir le niveau des autres compétiteurs sur un plan international. Nous allons essayer de nous préparer au maximum cet été, pour arriver à Brême en ayant nos chances. Je pense que c’est jouable d’obtenir une médaille mais après pour le métal de la médaille on verra le jour-J (rires) !

Savez-vous déjà le kata que vous allez réaliser à Brême ?
Oui ! Pour les qualifications je connais le kata que je vais présenter aux juges. Il s’agira d’un kata traditionnel. Au niveau du système de compétition ce n’est pas comme les valides qui doivent passer 5 tours ou plus pour atteindre la finale. En tant que  non-valide nous avons une réglementation spécifique avec un système de notation. Les karatékas qui seront les mieux notés seront qualifiés pour la finale du lendemain. En cas de qualification pour la phase finale, il faudra que je détermine ma présentation en accord avec l’entraineur de l’équipe de France. Mais je n’en suis pas encore là (rires) … place à la préparation !